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Pourquoi emprunter sur 25 ans ?

Pourquoi emprunter sur 25 ans ?

Il s’agit d’une décision qui semble unanime. Les promoteurs, agents et prêteurs immobiliers saluent de deux mains l’assouplissement des conditions de crédit adopté par le Conseil Haute stabilité financière (HCSF) le 17 décembre par le Conseil de Haute stabilité financière (HCSF), l’autorité chargée du suivi et du maintien de la stabilité de la système. Et pourtant.

« Il est important que les Français puissent facilement accéder aux prêts dans les meilleures conditions lorsqu’ils rejoignent pour la première fois… C’est là le point clé de notre politique », a déclaré Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Président du HCSF.

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Pour faciliter la solvabilité, Bercy a desserré toutes les vis en même temps.

Le premier concerne le ratio d’endettement (également connu sous le nom de taux de dépenses, c’est-à-dire la part des paiements mensuels liés au revenu des ménages), qui passe de 33 % à 35 %. Jusqu’à présent, un budget ne pouvait pas consacrer plus de 33% de son revenu net (après déduction de ses coûts fixes) à son prêt. Ce seuil s’élève à 35 %.

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Un assouplissement important ?

« Une paire avec 3 000 euros de revenu peut désormais emprunter une augmentation de 15 000 euros à 1,5% sur 25 ans (262 542 contre 247 539 euros) avec un paiement mensuel accru de seulement 60 euros par mois, soit 35% au lieu de 33% », prédit Vousfinance.

Afin de maintenir la règle des 33 % et le plafond pour une période de vingt-cinq ans, les banques ont reçu plus de contributions personnelles. En novembre 2020, sa part du financement privé a augmenté de 11% du taux annuel, après le Crédit Logement Observatoire CSA a diminué de 5,2 % en 2019. La relaxation réduira donc le besoin d’apport personnel.

Par ailleurs, la période maximale de remboursement sera limitée à 25 ans, mais prendra désormais en compte le remboursement différé en termes de durée des travaux pour les achats prévus dans le nouveau. Ainsi, un prêt pour ce type de projet peut durer au maximum 27 ans (25 ans plus deux ans de report). Un véritable ballon d’air frais pour les développeurs, dont les ventes ont diminué de plus de 30% cette année, avec les constructeurs de maisons limitant la rupture avec une diminution probable de 13 -15%.

Les banques seront en mesure de s’écarter des règles du HCSF jusqu’à 20% des cas, contre 15% auparavant. Enfin, l’assouplissement implique également le rachat et la renégociation du crédit lorsque les projets entraînent une réduction du taux d’effort ou de la durée du crédit. Remboursement.

Cependant, soyez prudent si les premiers participants utilisent le prêt à taux zéro (PTZ), cette date limite ne permet pas d’inclure PTZ avec une période de récupération pouvant aller jusqu’à 30 ans.

Un autre changement, paradoxal cela, les nouvelles règles d’assouplissement seront… plus contraignantes. Après tout, si Bruno Le Maire a salué les « effets positifs » des restrictions émises par le HCSF en décembre 2019. Il n’a pas apprécié le fait que les banques l’empassent souvent. Par conséquent, « les nouvelles recommandations du FCSC de décembre 2020 seront contraignantes à l’été 2021 », affirme le ministre lorsqu’elles n’étaient pas prêtes. Ses services se concentreront sur les aspects juridiques et pratiques de ces futures règles.

Pour le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, aucune question de bride sur les rives. « Nous avons décidé d’un ajustement limité et rationnel de certains critères, mais à condition de garder le cap clair : la fin d’une dérive continue des conditions de garantie qui exposerait les ménages au risque de surendettement. »

Si les intermédiaires de crédit des banques qui hésitent à leur verser des commissions pour la livraison des fichiers sont violés, cet allégement est une bonne nouvelle. Ils sont un peu moins prudents pour les banques qui sont plus prudentes face aux conséquences de la crise et, en particulier, avant les plans sociaux, qui devraient se multiplier d’ici 2021. Pour ne pas être affaiblis, ils ne veulent pas abandonner la pression exercée sur les travailleurs dans les zones les plus fragiles, comme le tourisme ou l’aviation.

Si ce n’est pas d’usage, les banques chanteront dans des associations unanimes de consommateurs qui sont déjà en avance sur les conséquences de la Avertissez-vous contre le surendettement des ménages au milieu de la crise économique.

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